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Le soleil battait à l'automne sur les peupliers jaunes, qui atteignaient la maison où Myriam Amand de Mendieta m'a reçu. Ses beaux-parents ont acheté cette ferme en 1951 pour y planter de la luzerne et ne planter que quelques pommiers pour la consommation familiale. Ce n'est qu'en 1975 qu'ils ont décidé de vendre les premiers cerisiers. Lorsque la désertification a cassé le prix de la luzerne, la production de fruits fins est arrivée en premier.

Aujourd'hui, ils cultivent 48 hectares, dont 12 ne sont que des cerisiers. Ils sont principalement dédiés aux cerises, aux noisettes, aux pommes, aux prunes, aux poires et aux abricots.



Les bonbons ont également subi le même sort. Myriam a commencé par les préparer, avec les recettes de sa mère, pour la consommation d'une famille de plus en plus nombreuse. Puis il a commencé à les commercialiser avec un grand succès.

Le hall principal de la maison montre ses créations originales: poires au vinaigre, pommes douces avec noisettes et raisins secs, confiture d'abricot, les favoris de Miryam.

Gagnant de la meilleure confiture de cerises 2004 et du meilleur jardin 2005, les gâteaux El Paraiso sont goûtés aux tables à thé Los Notros, l'auberge distinguée d'El Calafate, entre autres.





J'ai traversé le pont sur la rivière Los Antiguos et poursuivi mon chemin vers la frontière. Lors du détour devant la gendarmerie, j'ai tourné à droite et suivi les panneaux indiquant "El Paraíso".





C'est la meilleure approche en été et visiter la campagne avec les petits-enfants de Miryam qui officient comme guides, marchent jusqu'au point de référence de la propriété frontalière et atteignent le point de vue de la rivière Jeinimeni. Et avant de partir, rassemblez plusieurs pots de confitures, conserves et liqueurs qui arriveront jusqu'à la prochaine visite à la ferme.

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